3/ Pierre Rodolausse : brevets, inventions et médailles
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3/ Pierre Rodolausse : brevets, inventions et médailles
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A/ Brevets
Pierre dépose des brevets. Sa première invention fut celle d’un appareil mécanique à égrener les épis de trèfle, luzerne ou céréales, appelé en patois le Bentadou (Il est honoré dès 1874 avec une médaille d’or à Albi).
La liste des lauréats de 1874 donne une indication technique précieuse : l’égrenoir, à la différence des appareils de même dénomination – généralement cylindriques- est conique.Nous n’avons pas de trace ni d’image de cet appareil. Ce type de machine a fait l’objet de nombreuses recherches et inventions comme en témoigne le compte-rendu de l’Exposition de 1867. L’opération est difficile : « opération très longue et très dispendieuse quand on la fait à la main », ce qui explique les recherches répétées pour l’exécuter mécaniquement.
Cette photo des années trente est peut-être celle d’un égrenoir Rodolausse car à cette époque Georges Rodolausse qui est sur la même image n’a pas encore présenté son propre produit. Difficile de l’affirmer, mais plausible
Système perfectionné d’appareil détonant pour avertir des effractions, applicable ux serrures ou autres fermetures. L’absence du prénom de Pierre pourrait introduire un doute, mais c’était la règle. En outre, Chassevent accompagnera Rodolausse dans le dépôt du brevet du monte-paille en 1906. Cet autre brevet nous pose question : Pierre Rodolausse fait protéger une invention qui reste invisible et dont personne n’a jamais parlé ; cette mention en est la seule preuve.
B/ Développement nouveaux produits
Publicités (mars et décembre 1893) pour des prestations de labourage à la vapeur dans Le Mémorial de Gaillac de 1893.
Les nouveaux produits sont développés par Pierre et Eloi, son fils qui est formé puis associé dans les recherches de nouvelles activités comme celle-ci.
Dans un article qui ressemble à un publi-rédactionne à la gloire de cette activité, on découvre une autre curiosité : une adresse à Saint-Antonin, alors que l’arrivée dans cette ville est de 1905 avec l’acquisition du site des Claustres.
Machine à vapeur : au détour d’une demande d’autorisation en 1884, on apprend que Rodolausse souhaite installer une machine à vapeur : le courrier indique au maire de Féneyrols qu’il doit déposer sa demande à Rodez, dont il dépend.
C/ Médailles décernées
Pour les entreprises du XIXe et début XXe siècle, les médailles et les diplômes servent de labels ; ce sont des signes de reconnaissance destinés à rassurer une clientèle souvent méfiante. D’où l’importance des mentions de ces médailles (et ici celles du Mérite agricole qu’ont reçues Pierre et Éloi) sur les documents commerciaux.
Rodez 1876
Montauban 1877
Tarn-et-Garonne 1901
Tarn-et-Garonne 1891
Ville de Paris 1900
Dans cette sélection de médailles décernées à Rodolausse, quelques pièces ne portent pas de nom : la zone réservée est vide. Une hypothèse est que la gravure, comme on la voit dans la médaille de 1891, n’aurait pas eu le temps d’être faite. Mais on peut aussi imaginer que la médaille est remise telle que, comme on remettrait un trophée, une coupe.