4/ Eloi Rodolausse – Contrat Rodolausse – Viven

Sommaire :
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4-eloi-rodolausse-contrat-rodolausse-viven
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Eloi Rodolausse – Contrat Rodolausse – Viven

1929 : projets d’alliance avec Jean Viven

L’entreprise Rodolausse sera sollicitée par Jean Viven au moment où les pourparlers avec les compagnies de chemin de fer semblaient aboutir et alors que l’espoir d’une utilisation à grande échelle se profilait.

La Croix de l’Aveyron décembre 1929

Villefranche-de-Rouergue essaiera d’attirer la fabrication de la boîte noire sur son territoire comme en témoigne cet article paru dans La Croix de l’Aveyron le 1er décembre 1929. (ci-contre)

Comme dans toutes les démarches de ce type, en échange de « deux cents ouvriers », la municipalité pourrait offrir des avantages conséquents pendant «5-6-10 ans ».

La mention de Villefranche n’est pas due au hasard. Les pages suivantes donnent à lire cinq pages d’un contrat passé entre Éloi Rodolausse et Jean Viven,industriel à Villefranche.

Jean Viven est un ingénieur civil qui a inventé en 1914 avec Gustave Bessière un système de grenade à fusil utilisant un tromblon qui se fixait sur le fusil réglementaire Lebel 1886 et permettait de propulser différents types de grenades. Cette arme a eu un grand succès et a fait la fortune des inventeurs.

Viven met des capitaux (500 000 francs) dans l’affaire Rodolausse, espérant un retour sur investissement avec le succès escompté de la boîte noire, couplé avec une installation de l’usine à Villefranche. Mais pour des raisons d’incompatibilité entre les deux familles, l’accord ne se fera pas. Cet apport financier manquera à Rodolausse pour son développement industriel.■

Page 1 de l’accord passé entre Éloi Rodolausse et Jean Viven. Le document détaillait précisément tous les brevets concernés. L’accord ne se fera pas, mais on trouve des documents de promotion de l’appareil de sécurité (la boîte noire) portant la double mention : Rodolausse et Viven (avec une faute dans le nom de ce dernier).

Les 5 pages du contrat :

 

La documentation de l’appareil de sécurité datée de 1930 porte la double signature : Viven-Rodolausse