1/ Eloi Rodolausse – repères biographiques

Sommaire :
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5-eloi-rodolausse-necrologie


Eloi Rodolausse – repères biographiques

Carrendier 9 novembre 1866 – Saint-Antonin  8 décembre 1941 

Marié à Noémie Astorg, 29 janvier 1878 – 7 février 1906 

«  Industriel » est-il écrit sur la plaque de marbre de la sépulture avec ces dates : « février 1866, décembre 1941 ». De fait, dans ses nombreux échanges de correspondances, il se qualifiera lui-même de « constructeur-mécanicien » et lorsque les fabrications des monte-gerbes débutèrent, son environnement professionnel ne changea pas puisqu’il demeurait toujours à Carrendié chez son père jusqu’en 1909-1910.  Il commence sa carrière à Carrendier auprès de son père où il se forme tout autant au travail des métaux qu’au travail des idées et des inventions. 

Christian Rodolausse : « Pierre, son père, a ouvert les yeux d’Éloi et lui a appris beaucoup de choses sur les nombreuses activités rurales et leurs évolutions.

À ses débuts, Éloi a dû se familiariser avec les différents métiers en milieu rural…. allant par exemple jusqu’à proposer ses services en 1893 pour défricher, défoncer ou retourner des terrains sur quatre hectares à la grande charrue à vapeur, fournissant le charbon, ses ouvriers et leurs nourritures, du « clé en mains comme on le dit aujourd’hui » (voir cette page) sur les activités de Pierre (et Eloi) à Carrendier).

On lui doit la vulgarisation du monte-gerbes auquel il a apporté de si heureuses modifications, qu’on se plaît à reconnaître que celui qu’il construit est un des meilleurs .. citation des « Entrepreneurs de Battage de 1922 » dont il faisait partie comme son père Pierre.

1909  Eloi « monte » vivre à Paris.

1910 à 1917  Eloi vit à Paris avec ses fils pendant la guerre de 14/18

1918 Avant que son père Pierre décède en 1918, il serait revenu à Saint-Antonin où il s’établit à différents titres : usines, maison d’habitation, mandats électifs…

Ensuite, sa vie se confond quasiment avec celle de ses inventions (décrites les unes après les autres) et brevets.

Eloi et la modernité

Il est l’un des premiers à posséder une automobile 

Engagé dans le progrès dès son jeune âge, Éloi, ne pouvait pas ignorer le développement de l’automobile. 

Nous en avons quelques traces  comme en 1912,  avec cette petite annonce d’une vente de voiture dans la Dépêche du 5 avril : « pour cause double emploi », ce qui signifie qu’il a déjà à cette époque deux automobiles. Selon le témoignage de Christian Rodolausse, c’était une passion.

L’arrivée de l’automobile dans le Tarn-et-Garonne se fait lentement (c’est un bien onéreux à l’achat et à l’entretien) mais pas plus que dans le reste de la France. En 1914, Éloi a donc remplacé sa deux cylindres (qui permettait d’atteindre les 50 km/h) par une quatre-cylindres. 


Médaille de la ville de Paris en 1934

1934  : la ville de Paris décerne à Éloi Rodolausse le prix de M. Édouard Renard, préfet de la Seine. Dans ce concours annuel d’invention (titre officiel du concours Lépine), c’est la récompense de tant d’efforts en matière d’invention (dont l’appareil de sécurité des chemins de fer : voir rubrique consacrée à ce sujet).