2/ Promptocric : pages du carnet de Georges Rodolausse

Ces pages du cahier donnent de nombreuses indications techniques qui complètent les descriptions et les schémas inclus dans les brevets de 1953. On apprend également, au dé tour des comptes, que la vente se fera par un représentant, intitulé « voyageur », compté pour 350 francs ou 5% sur le net de TVA.

Une mention intrigante est celle d’une possible sous-traitance avec «Rogers à Montpezat» avec la précision de «49 heures par semaine» : est-ce Montpezat-de-Quercy ? Vraisemblablement, compte tenu de la proximité. Mais dans cette commune, ce nom n’évoque rien.Nous avons donc une description très détaillée du produit et du projet, depuis les ambitions dans les brevets jusqu’aux projets de contrats avec les revendeurs contactés.

Une première série de ces appareils a été fabriquée : elle a permis de réajuster des coûts (les temps affectés ont été fortement diminués, à l’épreuve de la production). Est-ce cette série qui est incluse dans les actifs de l’entreprise ? Les discussions de 1955 avec Kléber-Colombes et Esso sont plus tardives ; rien n’indique qu’elles ont abouti. Nous n’avons pas trouvé trace de ce produit dans les annales auto- mobiles. ■